Jeanne Desaubry

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Réagissez, réagissez ! Il en restera toujours quelque chose.

Vos encouragements, vos goûts, vos plaisirs voire vos reproches … Voilà des mots bien plus beaux que « posts », comme on dit quand on est branché...

J’ai décidé de partager ici des extraits de vos remarques et mes réponses.

 

Une lecture de CLAUDE LE NOCHER  11/7/2007

Lieutenant de police à la Criminelle, Genova vient témoigner dans un procès d’assises à Draguignan. Avant, elle en profite pour se reposer d’une houleuse mission au “Mas des oliviers”. C’est son amie de toujours, Bérengère, qui a créé cette auberge avec son mari, Gianlucca Baldi. La fille de Genova, Judith, 21 ans, a assuré la décoration des lieux. La jeune femme ne semble pas très heureuse avec son amant. Genova remarque les curieux amis de Gianlucca. La police de Toulon lui confirme que “le clan Baldi” est sous surveillance, à cause de possible lien avec une mafia italienne.

Genova retrouve la strip-teaseuse Plume, qu’elle a intimement connu lors d’une enquête. Elle séjourne à l’auberge avec son protecteur actuel, Klütz. Le parcours de ce vieil industriel allemand le rend vraiment antipathique. Au retour du procès, Genova est attaquée en voiture. Revenue au Mas, elle découvre Plume, morte dans le jacuzzi. On l’a violée et torturée, avant de l’assassiner. Genova doute des témoignages de Klütz et du couple Baldi, qui disent ne rien savoir. Judith a disparu. On l’a enlevée pour obliger sa mère à quitter la région. C’est mal connaître Genova. Au cœur d’un incendie ravageant le secteur, elle récupère sa fille avec l’aide d’un pompier. Judith est hospitalisée, dans un état critique. La substitut Desplanques ne masque pas son hostilité envers Genova, trop impliquée dans les récents évènements. L’estimant complice direct, Genova traque Baldi, risquant de nuire à l’enquête de l’Antigang sur les mafieux italiens... 

Jeanne Desaubry nous entraîne dans un vrai roman noir, à l’ambiance constamment tendue. Cette affaire criminelle n’est pas seulement riche en péripéties, en menaces et en suspicion. Elle est aussi précise sur les détails (la vie de l’héroïne, de la victime, des protagonistes les moins sympathiques). Affective tourmentée, l’intrépide Genova se met en danger, menant une enquête mouvementée, bousculant ses amitiés, ne craignant pas de frôler les limites de la légalité. Un personnage fort attachant. Le rythme narratif, et la tonalité du récit, sont totalement convaincants. Une aventure diablement palpitante !

 


 

Commentaire par Patrick Galmel le 16 septembre 2007

Pol’Art Noir

Genova Vuibert est flic à la Criminelle. Pas un métier facile, qu'elle assume seule, tout comme elle assume l'éducation de sa fille Judith dont le père, militaire, est parti se faire tuer clandestinement au Tchad à peine était-elle née.
Après un accident en mission au cours de laquelle elle fut blessée et tua un dealer, Genova termine sa convalescence du côté de Toulon chez une amie d'enfance, Bérengère, qui tient avec son mari le Mas des Oliviers, un superbe hôtel au milieu de cigales. Elle doit s'y reposer et préparer son témoignage pour le procès d'un homme qui a étranglé sa femme avant de la jeter à l'eau, pas encore tout à fait morte, et qui se déroule bientôt à Draguignan...

Jeanne Desaubry nous propose avec Le Passé Attendra de suivre une femme à la forte personnalité, Genova Vuibert. Genova est une battante, voire une rebelle, qui mène sa vie comme bon lui semble. Elle a choisi un métier d'homme, avec quelques illusions, au début, puis l'a conservé par amour de l'action, pour les décharges d'adrénaline qu'il lui procure encore. Elle vit dans le souvenir d'un amour perdu, un homme d'action lui aussi, parti se faire tuer alors qu'il venait de lui donner une fille. Judith a grandi, et les relations avec sa mère sont parfois conflictuelles.

Jeanne Desaubry raconte, décrit la vie de ses personnages, et l'on a l'impression que la trame de l'histoire se tisse en fond. L'éclairage est concentré sur le présent, mais c'est le passé et ses prolongements qu'il éclaire, subtilement, dans cette première partie.

Reste que Genova ne peut demeurer inactive trop longtemps et que les séances de shopping proposées par son amie Bérengère ne suffisent pas à remplir ses journées. Flic elle est, flic elle reste, même si son récent accident au cours duquel elle a tué un homme, en état de légitime défense, lui laisse quelques angoissantes séquelles.

Or, il s'avère que le mari de Bérengère, le bel italien Gianlucca, a quelques fréquentations inavouables et que Genova commence à avoir des doutes sur la fraîcheur de son innocence. Elle est d'ailleurs prévenue par ses collègues locaux qui surveillent le bonhomme : il serait lié à la mafia. Déontologiquement, elle doit partir, quitter le mas et ses amis. Après une franche explication, elle décide pourtant de rester, deux jours, en attendant le procès durant lequel elle doit témoigner. Et puis elle a retrouvé à l'hôtel une vieille connaissance : Plume, strip-teaseuse, sorte de liane indomptable à l'indépendance solidement chevillée au corps et qui ne laisse pas indifférente Genova.

Oublié le passé. Il "attendra"... Cette fois c'est le présent qui compte. Et quel présent !.. Nous voilà désormais dans l'action, tout s'accélère. Un peu trop parfois. On a du mal à recoller les morceaux de cette intrigue aux multiples tentacules et à suivre les innombrables péripéties qui viennent perturber la marche en avant, à pas forcés, de Genova. Jeanne Desaubry privilégie le rythme, l'action, tout ce qui convient à son personnage, mais elle en perd son lecteur en route dans une intrigue alambiquée. On aura bien droit au final à l'explication, mais elle arrivera trop tard, sans qu'on ait plus envie d'y croire

Un roman féminin, assurément, dédié "aux femmes dont la vie est un combat", qui présente quelques personnages féminins, justement, de manière précise et qu'on pourrait penser représentatifs : Genova, sa fille Judith, son amie Bérengère, Plume... Dommage que l'intrigue viennent brouiller les pistes et ne porte pas mieux ces fortes personnalités.

Vous avez aimé... Vous aimerez peut-être :

Marc Perrin, le "sauveur" de Genova Vuibert dans ce roman, est un des personnages de Hosto, le premier roman de Jeanne Desaubry, à mon sens plus abouti.

 


 

Jean-Marc Laherrerre  « Actu du Noir »

Jeanne Desaubry / Le passé attendra (krakoen, 2007)

Genova Vuibert, flic de la Crim, descend à Toulon pour ce qu’elle prévoit comme des vacances déguisées. Elle vient juste témoigner à Draguignan, et en profite pour être logée dans l’hôtel de luxe que viennent de terminer son amie d’enfance et son mari, grand cuisinier. Cigales, bon petits plats, après-midi avec l’amie de toujours, piscine … Tout est en place pour une semaine de vraies vacances. Sauf que rapidement cela tourne à coups de feu, magouilles, tentatives d’assassinats et tortures. Les vacances sont définitivement à l’eau, et Genova va perdre dans l’histoire bien plus que quelques jours de repos.

Beaucoup de bon, et un peu de moins bon dans ce roman. Commençons par le moins bon : Les personnages sont un peu caricaturaux, un peu trop marqués. Genova est une vraie super-woman : championne de karaté, excellente au tir, dotée au volant d’une poubelle des réflexes dignes d’un Fangio, capable de détecter n’importe quel mensonge … Les méchants eux sont de vrais catalogues et semblent cumuler à deux ou trois, toutes les saloperies des soixante dernières années. C’est un peu dommage, parce que du côté bon et même très bon, il y a un talent certain pour les scènes d’action, avec une mention spéciale pour un incendie particulièrement réussi et haletant, une héroïne très attachante, même si son côté parfaite peut agacer, une intrigue qui accroche le lecteur et lui fait lire les 300 pages d’un trait, et au final, une dénonciation des pratiques politiques et policières du sud de la France qui gagnerait certes à être un rien plus nuancée, mais qui reste fort efficace.

 


 

Une fan de polar, sur la liste de l’association 813…. 20/07/2007

Je pensai commencer en douceur, avec une petite valse au bras de Jeanne Desaubry avec son tout dernier bébé :"Le passé Attendra". J'ai fini le cul par terre sur une acrobatie de ROCK AND ROLL !!! Bon livre, et j'ai été servie car il y a un bon trio féminin qui mène le bal : Une lieutenante, une strip teaseuse, et une amie à qui on ne veut plus son bien!!!! Un début tout en douceur dans un cadre idyllique de Draguignan (ça sent la Provence et les vacances.....) où Genova VUIBERT, lieutenante de la CRIM profite de quelques jours de repos bien mérité dans le Mas de son amie d'enfance en attendant de témoigner à un procès. Malheureusement, le petit paradis de transforme vite en nid de vipère, le bleu du ciel et de la piscine s'assombrissent et laisse place à une réalité qui fera écrouler toutes les valeurs humaines et morales que Genova VUIBERT croyait inébranlable.

A EMPORTER EN VACANCES IMPERATIVEMENT !

L'enquête tient la route, l'action s'enchaîne, le personnage est à la fois femme, amante toute catégorie, mère, pugnace, et mène la danse du début à la fin, ce qui nous oublier le côté énervant de la femme PRESQUE parfaite !

J'ai commencé par la fin, c'est à dire le deuxiéme livre que Jeanne a écrit mais j'ai déjà le premier "HOSTO" sur ma pile qui grandit grandit grandit.....

Cyrille n°644


Par Joël Jégouzo, sur « Noir comme Polar » site de référence s’il en est …juillet 2006

L’Hôpital se fout de la charité…

Claudette découvre le corps de Porpiglia, directrice des affaires médicales de l’hôpital dans lequel elle travaille. A coup sûr, elle ne regrette pas cette allumeuse cassante, uniquement soucieuse de sa carrière. Claudette gavée de neuroleptiques arrosés de Chivas depuis la mort de son fils...Claudette harcelée, poussée par la défunte vers la sortie…Ce n’est pas elle qui va regretter la victime. Mais Christine Lagadec, DRH, femme trompée d’un patron de presse influent, a peut-être encore plus de raisons qu’elle de se réjouir de cette fin sordide : Porpiglia s’envoyait en l’air avec son mari et ne s’en cachait guère. Ou bien tel autre patron de service, voire le Directeur de l’hôpital, ou encore cet amant éconduit et peut-être même TOUT l’hôpital, tant Porpiglia a su se faire détester. L’enquête est confiée à Marc Perrin, de la crim’. Sur les lieux du crime, il tombe sur Claudette, qu’il n’avait pas vue depuis longtemps. Son ancienne amante ravive les plaies qu’il trimballe avec lui : son ménage bat de l’aile, il ne sait plus où il en est. Et Marc, flic affûté pourtant, de se laisser embarquer aussitôt dans une aventure avec Claudette, qui fait un si bon coupable aux yeux de tous, y compris de ses collègues de la crim ‘. D’autant qu’elle a soulevé une grosse histoire de détournements de fonds. Pas jolies, les pratiques de certains médecins… Marc découvre que le principal responsable de ces détournements est depuis peu sous les verrous, en Italie, soupçonné de meurtre. Trop de suspects dans cette affaire. Trop de pressions : un ministre pèse sur la PJ, pour qu’on n’inquiète pas trop Monsieur Lagadec, un ami du Président. Mais parce qu’il ment plus qu’un autre, Marc oriente vers lui le fil de l'investigation. Superbes scènes d’interrogatoire, comme une terrible épreuve existentielle dont le flic ressort aussi brisé que le suspect. Lequel n’a pas craqué, mais se suicide dans la foulée. Tout comme Claudette, laissant l’un et l’autre l’enquête tourner à vide désormais, comme si elle avait broyé suffisamment de vies déjà, pour rien, et qu’elle était devenue désormais superflue. De trop, dans le roman même, qui s’achève sur un naufrage complet, somptueux : une lettre égarée, froissée, expédiée, réexpédiée, une lettre dont on ne sait plus que faire et Marc moins que tout autre.

Quelle habileté dans ce roman ! Quelle architecture, raffinée, ciselée, ornée de personnages travaillés avec adresse, tissant entre eux des nœuds subtils, jamais évidents, jamais définitifs, ouverts, pour le coup et sans se payer de mots, à l’indicible, chacun aux prises d’une conscience qui ne sait plus se saisir d’elle-même et sombre, sans pathétique, dans l’effroi de son vide. Quelle composition !

Par Luis Alfredo sur « Rayon du Polar » le 25 avril 2006.

Jeanne Desaubry, avec ce roman, nous plonge dans le milieu trouble des hiérarchies hospitalières où la jalousie, la servilité, la mesquinerie et le carriérisme règnent sans partage. Phénomène consubstantiel des sphères du pouvoir qu'exacerbent les diverses réformes libérales de la santé.

« Hosto » est un roman de facture classique puisqu'il s'attache à répondre aux questions coutumières de ce genre : Qui ? et Pourquoi ? Qui a assassiné Soline Porpiglia et pourquoi ? Il est aussi fortement inspiré du néo-polar. Au final, ces questions ne sont qu'un prétexte pour croquer des silhouettes sociales et dresser un réquisitoire contre les « classes » dominantes, autant de thèmes propres au néo-polar.

On pourrait croire que « Hosto » n’est qu’une tentative, heureuse, de fusion de ces deux «écoles », mais il n'en est rien. Car une surprise guette le lecteur : le dénouement jette une tout autre lumière sur ce roman qui se dévoile plus noir que prévu.
La force du regard que l'auteur pose sur la société se révèle... Et Claudette Méjean acquiert la stature d'un archétype.

 

Juin 2006 « Publications » Journal de l’Agence Régionale du Livre de Haute Normandie.

Hosto a été sélectionné parmi les publications de la saison chez les éditeurs régionaux (Krakoen étant situé à Rouen). Le jury étant composé de bibliothécaires et de libraires, l’honneur est considérable …

 

« Hosto » l’hôpital au scalpel

Manifestement, Jeanne Desaubry sait de quoi elle parle quand elle décrit avec le détail qui tue (c’est le cas de le dire) l’atmosphère étouffante du milieu hospitalier, avec ses petits et grands chefs en blouse blanche qui se savonnent le plateau opératoire. Au cœur de cette intrigue policière efficace, le harcèlement que Soline Porpiglia, jeune chef de service à la cruauté sans limite, exerce sur la « pauvre Claudette » au bord de la crise de nerfs.

Cela ne lui réussit pas, à la Porpiglia. Elle finira sous son bureau, le crane enfoncé jusqu’aux yeux. Qui a tué la jeune ensorceleuse allumeuse ? L’enquête menée par l’inspecteur Marc Perrin, éternel flic désabusé revenu de tout sans qui le polar ne serait pas le polar, est l’occasion d’une plongée sans masque ni tuba dans le corps malade du corps médical, ses dysfonctionnements, sa médecine à deux vitesses, ses ambitions exaspérées et ses servilités mesquines.

Si vous devez être hospitalisé prochainement, mieux vaut attendre un peu avant d’ouvrir ce bon polar social pour lecteur bien portant.

 

Sur Artslivres.com

Un bon polar, un service des Urgences correctement décrit, une excellente intrigue avec juste ce qu’il faut de meurtres et de suspens, des personnages réalistes, une enquête rondement menée et une écriture teintée d’humour…

Les Urgences à l’hôpital ont souvent été décrites : parents inquiets pour leur enfant dépassant les 40°C, jeune toxicomane venant d’accoucher dans les toilettes, clochard ayant mangé sa main droite dans une crise de delirium tremens, etc. Ces souffrances sont prises en charge par des fonctionnaires épuisés et sous-payés, qui ont leurs propres fardeaux. C’est cela le quotidien de Claudette, adjointe aux Affaires Médicales de l’hôpital Saint-Cyrille, qui avale ses barbituriques avec des rasades d’alcool. Ses cauchemars : un fils décédé qu’elle appelle désespérément chaque nuit, et Soline Porpiglia sa supérieure hiérarchique qui la harcèle moralement… Le harcèlement moral est bien rendu par l’auteur, qui a travaillé dans les hôpitaux. […]


 

La note Pol'Art Noir :

Note

[…]Jeanne Desaubry (interview) nous propose une plongée en apnée dans les méandres de l'administration hospitalière où, sur les pas de son inspecteur, porte après porte, rencontre après rencontre, on découvre un monde fait de tensions multiples, de rapports faussés entre les administratifs, les soignants, les "ténors" et les petits, la servilité des seconds à l'égard des premiers, les petites haines comme les grandes, les abus de pouvoir, la mesquinerie ambiante. Un véritable panier de crabes !..

L'inspecteur et le témoin principal de cette affaire ont eu une aventure passée, interrompue pour cause de mutuelles mutations, et se retrouvent à cette occasion. Lorsque Claudette est présentée comme la principale suspecte en raison de son alibi "troué" et de son mobile apparent, Perrin, qui pense la connaître, ne veut pas croire à cette solution trop "pratique" pour la direction de l'hôpital. Il continue à fouiller et plonge encore plus profond dans l'atmosphère glauque et magouilleuse de l'administration.

Jeanne Desaubry ne dénonce pas seulement l'ambiance délétère rencontrée à l'hôpital, elle critique également les failles de la gestion hospitalière qui tend vers une médecine à deux vitesses, les systèmes organisés qui remplissent les poches des médecins libéraux sur le dos des contribuables, la logique marchande appliquée à la santé. À travers une nombreuse galerie de personnages, tous plus odieux (ou presque) les uns que les autres, mais formidablement campés et méticuleusement décrits, avec une précision "chirurgicale", elle dresse un bilan peu reluisant de cette institution en péril qui aurait sans doute plus besoin d'un médecin que d'un gestionnaire.

Un style très juste qui ne s'encombre pas de fioritures, une écriture limpide, une construction classique et solide qui nous entraîne vers un dénouement d'une logique irréprochable et néanmoins inattendu.

Ne glissez pas ce roman dans votre sac pour un séjour à l'hôpital, vous risquez les cauchemars !..

 

Tito Topin scénariste, écrivain : …Et puis bravo pour votre site, c'est un plaisir de s'y promener et de vous découvrir.

Cordialement

Tito T.

Tout le monde, forcément, tout le monde connaît Tito Topin. Puisque je vous le dis. C’est le père de « Navarro ». Là, vous voyez bien …

(Extrait d’une correspondance où je lui expliquais, notamment que je ne regarde jamais la télévision. Comme quoi, il est capable de tolérance…)

J.D. Merci beaucoup Tito. J’ai fait exception à mes habitudes et j’ai regardé un « Malone ». Y a pas ! La fiction c’est autre chose que la télé-réalité. Ca sauverait la télé si ses dirigeants étaient moins cupides, stupides, insipides, avides  .. Cherchez d’autres rimes. En ide je n’en trouve que des pas sympas du tout … Malgré tout, je crois que je ne vais pas changer mes habitudes.

A.N. journaliste : Pourquoi utiliser un pseudo ?

J.D. : J’ai trois vies. Je partage mon nom de naissance pour les deux premières, celles qui, toujours, seront prioritaires : vie de mère et d’épouse, vie professionnelle. Mais pour l’espace de liberté que représente l’écriture, j’ai un autre nom. Un autre nom pour plus de liberté. Sa limitation (volontaire) la rend d’autant plus précieuse.

 

F.D. gardienne : Bravo pour les photos !

J.D. : Les photos du site (à 2 exceptions près : portraits de l’auteur …) sont de Frédéric Duchesnay. Un univers en noir et blanc, des lumières qui me parlent, qui répondent à celles de mes textes. On peut aller en voir bien d’autres, et des très belles, sur la galerie « Leica ».(lien pour le site : ici)

Merci Fred !

 

E.L. Ostéopathe : J’aime beaucoup les poèmes …

J.D. merci E. Je connais votre sensibilité. Elle est faite d’ouverture aux autres. Le commentaire me touche tout particulièrement.

 

F.M. Enseignant : Pourquoi des poèmes ? Ça ne correspond pas au reste. La tonalité est tout à fait différente et moi, ça ne m’intéresse pas. Je préférerais du polar. J’ai beaucoup apprécié Perrin et Claudette, les deux personnages principaux de « Haines Hospitalières ».

J.D. F.M, merci de votre question (sic !). Vous n’êtes pas le seul à me faire cette remarque. Moi-même, je me suis longuement posé cette question. Les donner à lire sur le site ou pas ? Pour y répondre, je dirais d’abord que ces textes sont datés. Qu’ils sont anciens déjà, reflets d’une époque lointaine. Ils font la démonstration que l’écriture a des vertus salvatrices. Ces mots sur le papier, sur l’écran aujourd’hui, étaient autant de cris silencieux qui sinon m’auraient étouffée.

Enfin, ce site n’est pas uniquement dédié au polar. Je comprends qu’on n’aime pas tout ! Merci de vos compliments sur « Haines Hospitalières »  Il y entre aussi (plus subrepticement peut-être ?) un brin de poésie, non?

 

J.S. Valdez, écrivain Bonjour Jeanne et Félicitations ! Avec Haines Hospitalières vous avez écrit un polar noir, prenant, intelligent et qui constitue une coupe au scalpel (si je m'autorise ce jeu de mot) de l'administration des hôpitaux. Je vais chaudement le recommander.

J.D. Merci Joachim ! J’aime beaucoup moi même vos « Trente loups gris » et je me suis laissée happer par la magie de « Celui qui sait lire le sang » (voir la page Notes de lecture). J’attends avec impatience votre prochain ouvrage !

On écrit tous pour être lus. Rencontrer ses lecteurs, même virtuellement, est un grand bonheur. J’encourage les passants d’un moment à laisser une trace, même brève, de leur lecture !

 

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