Jeanne Desaubry

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                                                              Poésie

Le regard de Jeanne : qui guette ce qui pourrait survenir ? qui s’égare de peur ? qui cherche à s’échapper ?

Avant ces années là, elle ignorait qu’il en irait de sa vie. Ecrire pour survivre, faire face aux nuits puis aux jours. Comme d’habitude, bien-sûr, et sans ostentation, c’est la vie qui a vaincu. Pour l’instant. La camarde n’a pas dit son dernier mot. Son souffle est présent dans « Ceux du désespoir ». On le sent s’éloigner dans « Après toutes les nuits de longs hivers ».

Jamais bien loin toutefois … même dans les nouvelles ou le roman, les contes, les portraits. Elle est tapie. En attente. Elle aura le dernier mot. Forcément…

 

                                

Jardin (printemps 1981)

 

C’est déjà le passé,

C’est déjà mon histoire.

Derrière la fenêtre,

Mon enfant sur les genoux

La pluie qui tombait sur le jardin

Aux premières tulipes.

 

J’apprivoisais déjà

Ces heures qui s’allongeaient

De solitude immobilité.

Le bruit des voitures

Dépassant ma vie égarée

Disait l’asphalte mouillé.

 

   Ceux du désespoir                  Après toutes les nuits de longs hivers

               1981/1983                                                                     1983...

 

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